bon mardi
Le temps a bien changé, quel dommage.
En ce 25 février, en hommage à mon père, je vous mets un extrait de " Grand corps malade",
C´est seul qu´on fait son deuil, car on est seul quand on ressent On apprivoise la douleur et la présence de nos absents
Nos absents sont toujours là, à l´esprit, dans nos souvenirs Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n´était
On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou En se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure Dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur
Nous, on a des projets, on dessine nos lendemains On décide du chemin, on regarde l´avenir entre nos mains Et au cœur de l´action, dans nos victoires ou nos enfers On imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire
Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant Je me suis bien renseigné, on n´en sortira pas vivant Il faut apprendre à l´accepter pour essayer de vieillir heureux Mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux.
Je suis un peu triste car je ne peux oublier tout l'amour qu'il nous donnait.
Portez vous bien, veillez sur votre famille, c'est si précieux.
Je vous embrasse fort.
Nicolette