poème de Victor Hugo

Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, les ombrages charmants,
Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
Le sentier qui finit où le chemin commence,
Et l'air et le printemps et l'horizon immense,
L'horizon que ce monde attache humble et joyeux
Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
Que l'arbre pénétré de parfums et de chants,
Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
Et l'ombre et le soleil et l'onde et la verdure,
Et le rayonnement de toute la nature
Fassent épanouir, comme une double fleur,
La beauté sur ton front et l'amour dans ton coeur !

Victor Hugo

Le bonheur devrait etre présent chaque jour ....

Pat

Comments

[jacline_H_49]

Merci ma Patoune, ça fait du bien de lire de temps en temps de ci belles pensées.

Bonne continuation dans ta journée, bien pluvieuse chez moi.

Très gros bisous mon amie très chère



Jacline

[Tonya]

merci Pat pour ce magnifique poème du grand monsieur HUGO !

Bises