Atelier-écriture
Je tiens ma promesse Pat.. j’ai recherché dans mes écritures de l’Atelier-Mémoire un texte que je n’avais pas mentionné sur le blog et j’ai trouvé celui-ci, datant de février 2011.
Le sujet consistait à écrire notre autobiographie en ALEXANDRINS
Règle de l’alexandrin à respecter :
- faire des quatrains
- faire rimer les fins de phrases (la 1 avec la 4 et la 2 avec la 3) croisées
Ou la 1 avec la 3 et la 2 avec la 4 croisées
Ou le 1 avec la 2 et la 3 avec la 4 (simple)
- enchaîner les mots entre 2 voyelles à l’intérieur de la phrase
- le « e » en fin de phrase ne compte pas phonétiquement
J’ai choisi de croiser le 1 avec la 3 et donc la 2 avec la 4
Voici mon modeste travail, soyez indulgentes ….
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C’est par un beau matin, une journée d’hiver
Qu’au milieu de la chambre, entourée de parents
Aidée par la sage-femme, que, sans en avoir l’air
Je poussais un grand cri et libérai maman
Lorsque j’eus mes quatre ans, c’est à la maternelle
Que je fis connaissance de bien d’autres enfants
J’avais certes une sœur, mais vingt ans de moins qu’elle
Et avec ces copains, j’aimais passer du temps.
Prés de la Cathédrale, c’est là que j’habitais
Maman m’y amenait, papa à la maison
Très pieuse Maman, et je m’habituais
A aller à la messe que je le veuille ou non.
Je me souviens qu’un jour, je voulais dessiner
Sur le mur du salon, au-dessus du divan
Je fis des gribouillis et pour bien les cacher
De beaux coussins brodés ont masqué mon forfait.
Je me souviens aussi de ce petit lapin
En bois tout coloré, que je faisais rouler
Sur le sol carrelé, je le tirais sans fin
J’avais alors quatre ans, c’était mon préféré.
Ma sœur bien trop âgée, pour pouvoir m’amuser
C’est avec mon neveu que j’ai alors grandi
Comme un frère pour moi, et j’allais le chercher
Nous habitions tout près et c’était bien ainsi.
Et puis en grandissant, une nouvelle amie
Voisine de palier, belle amitié ce fût.
Mes premières amours, tous nos premiers chéris,
Je ne me souviens plus combien il y en a eus.
De cette maladie, je m’en souviens encore
De gros boutons partout qu’il fallait pas toucher
C’était la varicelle qui recouvrait mon corps
Oh combien c’était dur de ne pas se gratter.
Mes premières vacances c’était à Cucuron
Vacances de deux mois avec papa, maman
C’est là que j’embrassais sur la bouche, un garçon
Premier flirt anodin, j’avais alors douze ans.
Après avoir couché ainsi sur le papier
Des moments de ma vie, ancrés dans ma mémoire
Je me dis qu’après tout, nul besoin d’un cahier
Ils font partie de moi, partie de mon Histoire.
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