Les conquérants
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos, de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d’un mirage doré ;
Où, penchés à l’avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles.
José Maria de Heredia
Mon calme est revenu mais les conneries faites sont toujours là, quelle bécasse je fais.
Temps lourd toute la journée, et le petit chemin qui ne sent peut être pas la noisette, tu l'as délaissé ???? dommage . Bisous ma belle. La
Cigogne qui voudrai bien voler pour venir te voir.