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L'univers de Patounette et ses amis(es)
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19 mars 2019

Pour hâter le retour du Printemps*

 

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Pour hâter le retour du Printemps

Voici revenir le Printemps,
Qui chasse les Frimas moroses.
J’ouvre mon cœur à deux battants
Au Roi-Soleil, père des Roses.
Je guette l’horizon vermeil,
Et faites-y de longues pauses,
Mon beau Soleil !

Déjà les oiseaux querelleurs
Sur les rameaux boivent les sèves.
Écoutons les merles siffleurs !
Les forêts s’emplissent de rêves.
Je veux me mettre à l’unisson:
Entrez chez moi, jeune Chanson ;
Faites sonner les heures brèves,
Douce Chanson !

Déjà fleurissent les lilas
En lourdes grappes violettes.
Les charmeuses à falbalas
Jettent au zéphyr leurs voilettes :
Prenez le chemin le plus court,
Entrez chez moi, Seigneur Amour,
Rois des femmes et des athlètes,
Ô bel Amour !

Émile Goudeau (1849-1906)

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18 mars 2019

La Vieillesse

bonne soirée pat1

 
LA VIEILLESSE
 
Ma fille,
Le jour où tu trouveras que je suis devenue trop vieille, essaie d’avoir un peu de patience envers moi, et essaie surtout de me comprendre,ma fille...
Si je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas !
Écoute-moi ! Quand tu étais petite, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.
Si je ne me lave plus aussi souvent sous la douche, ne me réprimande pas et ne me dis pas que c’est une honte. Souviens-toi combien de raisons je devais inventer, pour te faire prendre un bain quand tu étais petite.
En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps, d’assimiler tout ça et de comprendre.
Je t’ai appris tant de choses… bien te tenir à table… bien t’habiller… bien te présenter… comment confronter les problèmes de la vie…
"Le jour où tu trouveras que je suis devenue trop vieille, essaie d’avoir un peu de patience envers moi, et essaie surtout de me comprendre."
S’il m’arrive à l’occasion de manquer de mémoire, ou de ne pouvoir suivre une conversation… laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir… et si je n’y parviens pas, ne sois pas nerveuse et arrogante… car le plus important pour moi, c’est d’être avec toi et de pouvoir te parler.
Si je refuse de manger, ne me force pas ! Je sais très bien quand j’ai faim et quand je n’ai pas faim.
Quand mes pauvres jambes ne me permettront plus de me déplacer comme avant…
Tends-moi les bras comme je tenais tes petites mains, pour t’apprendre à faire tes premiers pas.
Et quand un jour, je te dirai que je ne veux plus vivre… que je veux mourir… ne te fâche pas… car un jour, tu comprendras aussi à ton tour !
Essaie de comprendre qu’à mon âge, on ne vit plus vraiment.
On survit simplement...
Un jour, tu comprendras que malgré toutes mes erreurs, j’ai toujours voulu ce qui était le mieux pour toi et que, je te préparais le terrain pour quand tu serais grande.
Tu ne dois pas te sentir triste, malheureuse ou incompétente, face à ma vieillesse et à mon état.
Tu dois rester près de moi, essayer de comprendre, ce que je vis, faire de ton mieux comme je l’ai fait à ta naissance.
Aide-moi à marcher… aide-moi à terminer ma vie avec amour et patience. La seule façon qu’il me reste pour t’en remercier, c’est un sourire et beaucoup d’amour pour toi...
Je t’aime ma fille !
Ta Maman xxx
 
 
Très beau texte, émouvant et tellement vrai .....Je l'avais déjà mis il y a très longtemps !!
Bonne fin de journée
Bisous tendresses de Pat
18 mars 2019

Premiers signes du Printemps

printemps_d__autrefoissk

Premiers signes du Printemps

Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars, qui rit malgré les averses
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes
Sournoisement, lorsque tout dort,
Il repasse les collerettes
Et cisèle des boutons d'or.

Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne
Poudrer à frimas l'amandier.

Tout en composant des solfèges,
Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux près les perce-neige
Et les violettes aux bois.


Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Il te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil. 
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'Avril tournant la tête,
Il dit " Printemps, tu peux venir ! "

Théophile Gautier

 

14 mars 2019

poème de Charles

bon jeudi 1

 

* EMPATHIE *

Elles sont entrées dans ma vie. .
Elles sont entrées c'est ainsi. .
Elles ont toutes un grand coeur. .
Elles m'apporte la douceur. .
Elles sont toutes bienveillantes...
Elles sont toutes bien pensantes. .

Elles m'ont toutes adopté. ..
J'ai été très charmé. .
En lisant leurs messages. ..
J'imagine leurs visages. .

Elles ont chacune leur caractère. .
Et ce n'est pas pour me déplaire. .
A vous toutes chères Amies. .
A vous toutes je vous le dis. .

Le jour où j'ai croisé votre chemin.
Moi qui ne suis qu'un pelerin. .
Comme sur la route de compostelle. .
Ou le tableau d'une aquarelle. .

Je vous le dis vous êtes BELLES. .
Charles. .

7 mars 2019

Un poème que j'adore

Bonsoir

AUTISME OU L’ENFANCE CLOSE

Pas de sourire doux sur la bouche d’Agathe,
Mais un rictus amer au mystère inviolé ;
Pas de tendre caresse au bout des doigts d’Agathe,
Mais des serres d’oiseau pour prendre et pour garder ;
Pas de mots roucoulés dans la gorge d’Agathe,
Mais des cris arrachés à ses terreurs cachées.


Quels secrets sont scellés par les lèvres d’Agathe ?
Fantômes d’un placard qu’elle n’ouvrira pas,
Quels horizons fermés aux paupières d’Agathe ?
Univers parallèles que nous ne saurons pas,
Quel désespoir fiché au vif du cœur d’Agathe ?
Douleur indescriptible qui ne se dira pas.


Peut-être, bien serrées dans la paume d’Agathe,
Des graines de soleil attendent-elles d’éclore ;
Peut-être que, parfois, derrière les cils d’Agathe,
Naissent des arcs-en-ciel, de radieuses aurores,
Et qu’un arpent de bleu s’étoile pour Agathe
D’astres fantasmatiques que les autres ignorent…


De la coque de pierre où s’est enclose Agathe
Trouverons-nous la faille, la fêlure esquissée ?
Pas à pas saurons-nous, au noir des nuits d’Agathe,
Nous glisser, mot à mot, pour ne pas la briser ?
Pour abattre les murs de la prison d’Agathe
On se prend à rêver… S’il suffisait d’aimer !


Anick BAULARD

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