Belle fin d'Après Midi
Quelle chaleur nous avons, rentrons du jardin du souvenir où il y avait beaucoup de plantes qui avaient bien soif.
Mais c'est surtout un message qui m'a rendue triste, celui d'Annie-Snoopy. Je vous le partage afin de libérer mon cœur lourd.
Bonjour Hélène
Je sors de mon silence, enfin.
J'ai attendu, j'avoue un mail de votre part, sachant dans quelle tourmente la Gironde, donc moi une de ses habitantes étaient dans un profond effroi, et désarroi.
Mais en vain, un peu peinée tout de même, même si j'ai l'habitude.
La situation a été dure, nous étions pris entre 2 feux, les bagages faits en attendant une évacuation qui n'est pas venu heureusement chez nous.
On se serait cru en temps de guerre, envoyés sur le route, par centaines et plus ne sachant pas ou aller.
Ce fut dramatique, angoissant.
Maintenant on essuie nos plaies, sur un visage ravagé de la dune et de notre foret, ainsi que les animaux aussi.
Le temps est déjà au mercantilisme, une horreur, on fait visiter en payant la dune et ses ravages, sa désolation, on fait de la pub pour qu'on vienne chez nous, une horreur au lieu de panser nos blessures qui vont mettre du temps.
Je ne pouvais pas écrire avant, lire encore moins.
J'essaie de fermer, autant que faire se peut, cette page douloureuse de notre région.
Il faudra beaucoup de temps.
Voilà notre situation.
Annie-Snoopy n'existe plus, elle s'en va panser ses blessures ailleurs.
Je vous dis donc Adieu
Il est vrai qu'elle m'avait écrit, et je n’ai pas su saisir l’urgence, voici donc ma réponse.
Bonjour Anne Marie,
Je viens de trouver ton message et je m’empresse de venir y répondre.
Je comprends parfaitement ta tristesse et je suis désolée que tu aies attendue une réponse mais honnêtement si je n’y ai pas répondu c’est que je m’inquiétais beaucoup pour toi, nos amies pourront en témoigner, suivant ce que tu nous avais dit sur la situation et je ne savais pas si tu pouvais lire tes emails et aussi trouver les mots pour t’accompagner dans ce moment difficile. De plus, loin de me justifier mais cette période a également été difficile pour moi, ayant reçu une mauvaise nouvelle familiale que je ne voulais et ne pouvais pas partager. Et je ne suis pas de nature expansive même si cela peut paraître le contraire.
Je suis désolée que tu aies pu être déçue mais là n’était pas mon intention. Je suis plutôt empathique.
Je suis malgré tout très heureuse que la situation, qui a été dure pour vous, se soit bien terminée et que votre toit soit là pour vous héberger et aucun dégât à surmonter. La situation comme tu le dis fut certainement dramatique et angoissante. Elle le serait à moins.
Je souhaite que vous puissiez refermer cette plaie douloureuse et surtout que tu reprennes ton quotidien, certes pas comme avant mais avec plus de sérénité.
Je suis simplement triste que tu aies décidé de nous dire Adieu, peut-être l’as-tu fait sous le coup de la tristesse, la douleur, le fait de ne pas avoir trouvé en moi, l’attente que tu souhaitais mais que tu reviendras sur ta décision. Mais toi seule est juge.
Je suis encore désolée, tu as essayé d’alerter, mais c’est vrai, je n’ai pas su saisir l’urgence alors que j’aurais dû me rendre plus disponible.
Bonne continuation et je n’utiliserais pas le mot Adieu mais simplement courage à vous.
LN
Voilà j'ai libéré mon cœur meurtri, ma sensibilité en a pris un coup mais vous êtes ma seconde famille et je sais compter sur vous.
et à demain. Bisous
LN