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L'univers de Patounette et ses amis(es)
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  • blog collectif ou vous trouverez de l'amitié, Divers activités manuelles et beaucoup de papotages, N'hésitez pas à pousser la porte, vous y êtes les bienvenus ! Bonne visite à chacun et chacune et au plaisir de vous lire
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20 octobre 2008

série TV NCIS

NCIS

La série NCIS: Naval Criminal Investigative Service met en scène une équipe d'agents spéciaux qui s'occupe des investigations criminelles de la Marine de Etats Unis (US Navy et US Marines Corps).
Si elle est un réel succès dans de nombreux pays, c'est parce que, tout en restant très discrète, elle dispose d'un casting époustouflant, des intrigues brillamment menées, des personnages attachants, ainsi qu'une réalisation et une production finement sélectionnées.

Mark Harmon ................. Leroy Jethro Gibbs
Michael Weatherly ........... Anthony "Tony" DiNozzo
Pauley Perrette ............. Abby Sciuto
David McCallum .............. Doctor Donald "Ducky" Mallard
Sean Murray ................. Timothy McGee
Cote de Pablo ............... Ziva David 
Sasha Alexander ............. Caitlin "Kate" Todd 

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20 octobre 2008

Menu de mon ami Alain

Menu_alain

20 octobre 2008

Poème de Jules verne

Lorsque la douce nuit...

Lorsque la douce nuit, comme une douce amante,
S'avance pas à pas, à la chute du jour,
S'avance dans le ciel, tendre, timide et lente,
Toute heureuse d'un fol amour ;

Lorsque les feux muets sortent du ciel propice,
Pointillent dans la nuit, discrets, étincelants,
Eparpillent au loin leurs gerbes d'artifices,
Dans les espaces purs et blancs ;

Quand le ciel amoureux au sein des rideaux sombres,
Tout chaud de ce soleil qui vient de l'embraser,
A la terre, pour lui pleine d'amour et d'ombres,
S'unit dans un brûlant baiser ;

Quand se réfléchissant comme en un lac limpide,
L'étoile de l'azur, sur le sol transparent,
Allume au sein de l'herbe une étoile timide,
Cette étoile du ver luisant ;

Quand aux brises du soir, la feuille frémissante,
A ce tendre contact a refermé son sein,
Et garde en s'endormant la fraîcheur odorante
Qui doit parfumer le matin ;

Quand sur le sombre azur, comme un triste fantôme,
Le cyprès de ce champ où finit la douleur,
Est là, plus triste et froid qu'un mystérieux psaume
Qui tombe sur un ton mineur ;

Lorsque courbant sa tête à des plaintes secrètes,
L'if, comme de grands bras agite ses rameaux,
Et tout mélancolique, en paroles muettes,
Cause bas avec les tombeaux ;

Quand au berceau de Dieu, sur la branche endormante,
L'oiseau paisible, heureux a trouvé le sommeil,
Quand le fil de la Vierge a regagné sa tente
En attendant quelque soleil ;

Quand la croix déployant dans sa forme incertaine,
Sur le chemin du ciel ses deux bras de douleurs,
Dans la nuit qui l'entoure en son humide haleine
Est ruisselante de pleurs ;

Quand toute la nature, et l'étoile de la pierre,
Et l'arbre du chemin, la croix du carrefour,
Se sont tous revêtus de l'ombre, du mystère,
Après les fatigues du jour ;

Quand tout nous parle au coeur, quand la tremblante femme,
A plus de volupté que le soleil le jour,
Oh ! viens, je te dirai tout ce que j'ai dans l'âme,
Tout ce que j'ai de tendre amour.

Jules verne

20 octobre 2008

poème de Guillaume Apollinaire

O mon coeur j'ai connu

O mon cœur j’ai connu la triste et belle joie
D’être trahi d’amour et de l’aimer encore
O mon cœur mon orgueil je sais je suis le roi
Le roi que n’aime point la belle aux cheveux d’or

Rien n’a dit ma douleur à la belle qui dort
Pour moi je me sens fort mais j’ai pitié de toi
O mon cœur étonné triste jusqu’à la mort
J’ai promené ma rage en les soirs blancs et froids

Je suis un roi qui n’est pas sûr d’avoir du pain
Sans pleurer j’ai vu fuir mes rêves en déroute
Mes rêves aux yeux doux au visage poupin

Pour consoler ma gloire un vent a dit Écoute
Élève-toi toujours Ils te montrent la route
Les squelettes de doigts terminant les sapins.

Guillaume Apollinaire

20 octobre 2008

Poème de Paul Verlaine

Ô triste, triste était mon âme

Ô triste, triste était mon âme
A cause, à cause d'une femme.

Je ne me suis pas consolé
Bien que mon coeur s'en soit allé,

Bien que mon coeur, bien que mon âme
Eussent fui loin de cette femme.

Je ne me suis pas consolé,
Bien que mon coeur s'en soit allé.

Et mon coeur, mon coeur trop sensible
Dit à mon âme : Est-il possible,

Est-il possible, - le fût-il,
Ce fier exil, ce triste exil ?

Mon âme dit à mon coeur : Sais-je,
Moi-même, que nous veut ce piège

D'être présents bien qu'exilés
Encore que loin en allés ?

Paul Verlaine

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