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L'univers de Patounette et ses amis(es)
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22 mars 2011

Au printemps

Au printemps on est un peu fou.
Toutes les fenêtres sont claires,
Les champs sont plein de primevères,
On voit des nouveautés partout.

201003le20a

Les oiseaux chantent à tue-tête,
Et tous les enfants sont contents.
On dirait que c'est une fête...
Ah! Que c'est joli le printemps!

Lucie DELARUE-MARDRUS

C'est l'heure du thé (saveur miel, orange, vanille). J'espère que votre après midi se passe bien. A tout à l'heure.

 

 

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22 décembre 2010

LA NEIGE

ça fait maintenant un peu moins d'une heure que la neige c'est remis à tomber



La neige

Regardez la neige qui danse
Derrière le carreau fermé.
Qui là-haut peut bien s'amuser
A déchirer le ciel immense
En petits morceaux de papier ?

Pernette Chaponnière



Le sapin de noël (ou le petit sapin sous la neige)

Le petit sapin sous la neige
Rêvait aux beaux étés fleuris.
Bel été quand te reverrai-je ?
Soupirait-il sous le ciel gris.

Dis moi quand reviendra l’été !
Demandait-il au vent qui vente
Mais le vent sans jamais parler
S’enfuyait avec la tourmente.

Vint à passer sur le chemin
Un gaillard à grandes moustaches
Hop là ! en deux coups de sa hache,
A coupé le petit sapin.

Il ne reverra plus l’été ,
Le petit sapin des montagnes,
Il ne verra plus la gentiane,
L’anémone et le foin coupé.

Mais on l’a paré de bougies,
Saupoudré de neiges d’argent.
Des clochettes de féerie
Pendent à ses beaux rameaux blancs.

Le petit sapin de noël
Ne regrette plus sa clairière
Car il rêve qu’il est au ciel
Tout vêtu d’or et de lumière.

Pernette Chaponnière






9 décembre 2010

Citation

La lune au jour est tiède et pâle

comme un joyeux convalescent.

Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale

d'où la douceur du ciel descend

~~ Victor Hugo ~~

7 novembre 2010

Poème : Dimanche matin

poeme_dimanche

6 novembre 2010

J'ai trouvé ce poème pour Oceandefleurs (Emile Verhaeren)

Les cathédrales

Au fond du choeur monumental,
D'où leur splendeur s'érige
- Or, argent, diamant, cristal -
Lourds de siècles et de prestiges,
Pendant les vêpres, quand les soirs
Aux longues prières invitent,
Ils s'imposent, les ostensoirs,
Dont les fixes joyaux méditent.

Ils conservent, ornés de feu,
Pour l'universelle amnistie,
Le baiser blanc du dernier Dieu,
Tombé sur terre en une hostie.

Et l'église, comme un palais de marbres noirs,
Où des châsses d'argent et d'ombre
Ouvrent leurs yeux de joyaux sombres,
Par l'élan clair de ses colonnes exulte
Et dresse avec ses arcs et ses voussoirs
Jusqu'au faîte, l'éternité du culte.

Dans un encadrement de grands cierges qui pleurent,
A travers temps et jours et heures,
Les ostensoirs
Sont le seul coeur de la croyance
Qui luise encor, cristal et or,
Dans les villes de la démence.

Le bourdon sonne et sonne,
A grand battant tannant,
De larges glas qui sont les râles
Et les sursauts des cathédrales.
Et les foules qui tiennent droits,
Pour refléter le ciel, les miroirs de leur foi,
Réunissent, à ces appels, leurs âmes,
Autour des ostensoirs de flamme.

- O ces foules, ces foules,
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les pauvres gens des blafardes ruelles,
Barrant de croix, avec leurs bras tendus,
L'ombre noire qui dort dans les chapelles.

- O ces foules, ces foules,
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les corps usés, voici les coeurs fendus,
Voici les coeurs lamentables des veuves
En qui les larmes pleuvent,
Continûment, depuis des ans.

- O ces foules, ces foules
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les mousses et les marins du port
Dont les vagues monstrueuses bercent le sort.

- O ces foules, ces foules
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les travailleurs cassés de peine,
Aux six coups de marteaux des jours de la semaine.

- O ces foules, ces foules
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les enfants las de leur sang morne
Et qui mendient et qui s'offrent au coin des bornes.

- O ces foules, ces foules
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les marguilliers massifs et mous
Qui font craquer leur stalle en pliant les genoux.

- O ces foules, ces foules
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les armateurs dont les bateaux de fer,
Fortune au vent, tanguent parmi la mer.

- O ces foules, ces foules
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les grands bourgeois de droit divin
Qui bâtissent sur Dieu la maison de leur gain.

- O ces foules, ces foules
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Les ostensoirs, qu'on élève, le soir,
Vers les villes échafaudées
En toits de verre et de cristal,
Du haut du choeur sacerdotal,
Tendent la croix des gothiques idées.

Ils s'imposent dans l'or des clairs dimanches
- Toussaint, Noël, Pâques et Pentecôtes blanches -
Ils s'imposent dans l'or et dans les bruits de fête
Du grand orgue battant du vol de ses tempêtes
L'autel de marbre rouge et ses piliers vermeils ;
Ils sont une âme en du soleil,
Qui vit de vieux décor et d'antique mystère
Autoritaire.

Pourtant, dès que s'éteignent les grands cierges
Et les lampes veillant le coeur des saintes vierges,
Un deuil d'encens évaporé flotte et s'empreint
Sur les châsses d'argent et les tombeaux d'airain ;
Et les vitraux, peuplés de siècles rassemblés
Devant le Christ - avec leurs papes immobiles
Et leurs martyrs et leurs héros - semblent trembler
Au bruit d'un train lointain qui roule sur la ville.

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