" Bon Week End"
Ca va comment ce matin mes amies ?
Bien dormi j'espère et en forme pour un bon Week End de détente, j'espère pour la plupart d'entre vous;
Moi bien dormi.
Ici ce matin brouillard et 8°
Difficulté à marcher ce matin, mais c'est malheureusement assez courant.
Tout compte fait, hier après midi, j'ai quand même passé un moment avec mes amies de l'Amicale pour présider notre réunion de bureau, ça me souciait, mais tout compte fait ça ne s'est pas mal passé, juste zappé le repas qui était en dehor du Mans.
Et vous, votre après midi s'est bien passé ?
-----
Aujourd'hui je vous propose, ma première journée de notre Week End dans le Berry, je vous avais présenté la seconde journée il y a quelques temps dejà, je ne me rappelle plus la date exacte.
Le Château de Sarzay
" La seigneurie de Sarzay appartenait à la famille de Barbançois depuis le milieu du XIVe siècle.
C'est une famille de chevaliers dont les fils s'illustrèrent dans les batailles de la guerre de Cent Ans.
Cette famille construisit le château et en resta propriétaire jusqu'en 1720 ; cette seigneurie fut érigée en marquisat en 1651.
Au départ, il s'agit d'un motte castrale entourée d'un fossé et défendue par une enceinte dont il ne reste plus qu'une tour-chapelle.
En 1360, le seigneur de Sarzay, Guillaume de Barbançois, bouta les Anglais hors de la ville de La Châtre, avant de piller la ville pour son propre compte.
Sarzay était à la limite du royaume de France, face aux Poitou, Limousin et Aquitaine, possessions anglaises.
Vers 1440, Jean de Barbançois construisit un corps de logis flanqué de quatre tours, dont une desservant les étages.
Les tours sont couronnées de mâchicoulis.
Il contint l'invasion anglaise puis sort intact de la guerre de Cent Ans, des guerres de religion, de la Fronde, de la Révolution.
En 1538, dans un duel judiciaire, Hélion de Barbançois, âgé de 70 ans, tua François de Saint-Julien, sous l'œil étonné de François Ier.
Le château de Sarzay actuel a été construit aux XVe siècle et au XVIe siècle2.
Les vestiges de la première enceinte sont percés d'un porche agrémenté d'armoiries du XVe siècle.
38 tours auraient jalonné cette enceinte mais cela semble un chiffre exagérée.
La basse-cour comporte divers bâtiments du XVe siècle et un logement du XIXe siècle.
Le « donjon-logis » se compose d'un corps rectangulaire, cantonné aux angles de quatre tours rondes.
Sa porte, refaite au XVIIe siècle est située au pied d'une des tours.
Le donjon-logis comporte quatre étages et la salle des gardes est au quatrième étage.
De nombreuses salles meublées ont conservé leur authenticité.
Le sommet des tours, où se situe une superbe charpente, permet de découvrir la beauté du paysage.
Des douves profondes restaurées, la chapelle et la halle complètent la beauté du site.
Une tour de l'enceinte comporte au rez-de-chaussée la chapelle fortifiée.
Le château dans son ensemble fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 29 janvier 1912"
-----
Eglise de Vicq
" L'église se trouve dans la commune de Nohant-Vic, au sud-est du département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud.
L'église dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Boischaut Sud et de la paroisse de La Châtre.
Tout à la fin du XIe siècle4, entre 1092 et 1099, l'église de Vic est donnée à l'abbaye de Déols.
C'est la première trace de l'existence de l'église, mais il ne s'agit probablement pas du bâtiment actuel dont la partie la plus ancienne est le chœur non voûté, sans doute antérieur au XIIe siècle.
En 1485, la charpente est lambrissée à neuf, suivant une inscription peinte sur un des entraits. En 1787, un clocher de charpente est placé sur la nef.
Pendant la Révolution, l'église est transformée en grange.
Les fresques sont découvertes en 1849.
L'abbé Jacob en fait un récit vivant.
À la fin de 1849, le nouveau curé de la paroisse, l'abbé Jean-Baptiste Périgaud, prend possession de la vieille église.
Il entreprend de dégager la fenêtre du chœur de l'abside.
Il découvre alors des traces de peintures sous les enduits.
En grattant ces enduits, il dégage une première fresque.
Il continue, et va enlever jusqu'à cinq couches d'enduits qui dissimulent les fresques.
En peu de mois, un ensemble de peintures important est mis au jour.
George Sand, en châtelaine voisine, vient visiter les lieux le soir avec ses invités du moment. "
-----
Pour les explications, je m'arrête là pour aujourd'hui, je continuerai demain ....
A toutes je vous souhaite un excellent samedi ....
Bisous